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Photo : Ben King

Les bords de mer de Barwon Heads (Australie) sont rythmés par les explosions, cette semaine. Le pont de la rivière Barwon – rendue célèbre par SeaChange à la fin des années 90, condamné en 2006 et reconstruit en 2010 – a été frappé par une bande d’adolescents, mardi dernier.

Le premier tome de la série de romans pour jeunes adultes de John Marsden, Tomorrow, when the War Began, publiée à partir de 1993, a été adaptée au cinéma en 2010. Une belle prouesse, un film d’aventure et d’action de 20 millions de dollars, réalisé par le scénariste de Pirates des Caraïbes : Stuart Beattie. Incarnant le personnage principal et narrateur de l’histoire Ellie, Caitlin Stasey (Neighbours), et un casting d’acteurs prometteurs comme Lincoln Lewis (fils du rugbyman Wally Lewis) et la star de Puberty Blues, Ashleigh Cummings.

Et ça a marché : le meilleur film australien en 2010 avec près de 13,5 millions de dollars de recette.

Alors pourquoi en faire un remake maintenant ?

“Ce n’est pas vraiment un remake, c’est une nouvelle prise,” déclare le producteur Michael Boughen, qui a également travaillé sur le film. “Les romans ont toujours été un bon sujet d’adaptation télé. Dans une série, vous pouvez développer, prendre le temps d’accentuer les détails dont fait mention John dans les livres. Il y a vraiment du bon là-dedans.”

Cette version est une mini-série de six épisodes pour la ACB3. Idéalement, Boughen espère pouvoir réaliser trois ou quatre saisons, mais cela dépend bien sûr d’abord de l’accueil de la première.

Il espère produire quelque chose qui attirera autant les parents que les enfants – ce que les networks aiment appeler une un ‘co-viewing’. “C’est une histoire qui a 20 ans, dit-il. “Ceux qui lisaient les livres adolescents peuvent maintenant les redécouvrir avec leurs propres enfants.”

C’est le truc avec la fiction pour enfant : chaque année, il y a une nouvelle audience. “C’est du long terme, les enfants,” déclare Boughen, “alors que quand un film sort, il brille un temps et finit par disparaître.”

L’astuce pour optimiser ce long terme est de faire en sorte de ne pas charger la série avec des références du moment qui seront dépassées d’ici deux ou trois ans. Alors pas de Taylor Swift ni de Ed Sheeran. Mais il y aura une part de technologie (sûrement la plus encline à durer de tous).

“Nous avons situé l’histoire dans notre environnement actuel,” ajoute Boughen. “Les communications ont bien évolué depuis que John a écrit les romans – internet, téléphones, la manière dont les enfants interagissent entre eux.”

Les envahisseurs ont donc coupé les réseaux de communication pour installer leurs propres système par liaison satellite.

“Alors nos personnages seront frustrés de ne pas pouvoir se connecter. Pas de Facebook, Snapchat, Twitter – ils devront redécouvrir les modes de communication traditionnels. Ils ne pourront pas se fier à internet pour savoir comment faire ci ou ça, ils devront réfléchir à comment se débrouiller par eux-mêmes.”

 

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