« Honnêtement, Lee. Tu es indéfectible. »

Nom : Lee (nom de famille inconnu)
Age : 17-19 ans
Livres : Apocalypse x7, The Ellie Chronicles x3
Origine : Thai-Viet

J’aime Lee parce que c’est un personnage profond. Il est difficile d’atteindre ce qui est au plus profond de Lee, son coeur. C’est le plus inaccessible, ce qui le rend plus intriguant. Je pense qu’il a un très fort sens de l’honneur, ce que j’apprécie. Il est créatif, sa façon de jouer du piano, je crois que c’est lui qui m’intrigue le plus. C’est le personnage que j’aime le plus.

– John Marsden

Vous avez découvert le troisième et dernier indice ! 

Indice n° 3 : Plus connue pour son rôle de sirène, elle a traversé la voie de la magie avant d’avoir les dents longues. De qui s’agit-il ?

Lee est sûrement le personnage le plus complexe de la série. Décrit comme grand, beau et intelligent, il parle peu. Il est aussi quelque peu lunatique et on ne sait jamais vraiment comment le prendre. Lee est rude, dur et stricte d’autant plus envers lui-même qu’envers les autres. Il ne se confie que peu et uniquement à Ellie, il n’a confiance en personne et pourrait agir en cavalier seul si les autres ne l’en empêchaient pas. Si Homer est un vrai soldat, Lee est un véritable guerrier. Au début, s’il est silencieux et mystérieux, il n’en demeure pas vite prêt pour la revanche.

A côté de ça et de son côté sombre, Lee est décrit par Ellie comme quelqu’un de tendre et de convaincant. Une épaule sur laquelle se reposer, un homme fort à qui l’on peut tout demander, surtout le sale boulot. Mais lorsque Lee apprend la mort de ses parents, exécutés, il commence à agir avec stratégie, néanmoins, il en perd pourtant son rationnel et se transforme en quelqu’un d’autre qu’Ellie a du mal à reconnaître. Lee devient de plus en plus sombre au fur et à mesure des livres jusqu’à un tueur sans merci.

Dans les chroniques, Lee semble enfin se calmer et se retrouve bien plus occupé par ses frères et soeurs dont il a la garde. Il continue pourtant de soutenir Ellie sans jamais se plaindre. Mais à côté de ça, il rejoint Homer dans la guerre et ils deviennent des comparses, protégeant Ellie même lorsqu’elle l’ignore.

Pendant la guerre, Lee se détruit lui-même à petit feu, oubliant tout et tout le monde autour de lui mais dans les Chroniques, il semble renaître même si la vie est plus difficile que la guerre. Pendant tous ces mois de combat, ils ont laissé leur instinct les guider mais maintenant, ils doivent gérer les affres de la vie réelle, tout comme Lee, confronté autant au rôle de garçon, d’homme, de petit-ami, de grand frère et de père, le tout en même temps.

Au début, Lee était déjà d’excellente constitution mais la guerre l’a rendu d’autant plus fort encore et il joue facilement avec le chaud et le froid, le bon et le mauvais, le bien et le mal, proche et éloigné. Il n’a de cesse de changer tout au long des séries, plongeant le lecteur dans la confusion. Mais à la fin, Lee trouve enfin son équilibre et est enfin prêt à commencer une nouvelle vie.

« Il avait des cheveux noirs et drus, un regard profond et intelligent. Il parlait d’une jolie voix douce en avalant la fin de certains mots. »

(Apocalypse, Chapitre 1.)

« Enfin, il y avait Lee qui me regardait avec ses yeux d’opossum, comme si sa jambe blessée était la seule chose qui l’empêchât de me sauter dessus. J’étais un peu effrayée par la profondeur des sentiments que je lisais dans ces yeux-là. »

(Apocalypse, Chapitre 13.)

« Il est si différent de tous les garçons que j’ai connus. J’ai parfois l’impression qu’il est sorti tout droit de mes rêves. Il est tellement plus mûr que les garçons de son âge, je ne comprends pas comment il arrive à les supporter. Je suppose que c’est pour ça qu’il reste à l’écart. Tu sais, j’ai le pressentiment qu’il fera quelque chose de sa vie. Je ne sais pas quoi au juste, peut-être qu’il deviendra Premier Ministre ou un truc de ce genre. Je ne l’imagine pas passant le reste de ses jours à Wirrawee. Lee ira loin, j’en suis certaine. »

(Apocalypse, Chapitre 21.)

« J’entendis une sorte de sanglot quelque part sur ma gauche, dans le coin le plus sombre du hangar. Je me tournai dans cette direction et avançai à tâtons. […] En tâtonnant encore, je trouvais son épaule. Je le fis doucement picoter. Alors il s’abandonna contre moi. Il se mit à trembler si fort que j’entendais ses dents s’entrechoquer. Je passai mes bras autour de lui et le serrai étroitement. J’avais le sentiment que j’étais en train de faire la chose la plus importante de ma vie, que si je ne le serrais pas avec assez d’amour, il allait se briser, ou qu’il s’échapperait pour ne plus jamais nous revenir, à moi, aux autres et à la vie même. Je priais le dieu de Robyn de me donner assez d’amour à lui transmettre pour le garder parmi nous. je le tiendrais enlacé aussi longtemps qu’il le faudrait, même si c’était pour toujours. »

(Aller Simple Vers l’Enfer, Chapitre 16.)